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Magazine Gala realiza un "Certain Regard" a Fanny Ardant en ocasión de su próximo cumpleaños

La revista "Gala" realiza un homenaje a Fanny Ardant en víspera de su próximo cumpleaños. Aquí la retrospectiva de sus principales films y un comentario realizado por la actriz sobre cada uno de ellos.
Mademoiselle Julie, 1983 "Je venais d'avoir un enfant, ma vie était très difficile. C'est Jean-Claude Brialy qui m'a appelée pour savoir si je voulais reprendre le rôle de Mademoiselle Julie. Je ne savais même pas qui jouait, rien, mais j'ai dit oui. Sans réflechir. Parce que monter sur scène, parfois, ça vous sauve."
La Femme d'a Côté, 1981 "Il ya avait les belles mains de Gérard, sa force, sa lumière... On peut aller au bout du monde avec un homme comme ça. Pour qui jouer, c'est vivre. Qui est dans l'essenciel des choses, du regard, de la peau, de l'odeur... Pour tout cela, il pouvait être l'homme de La Femme d'à Côté."
Les César avec François Truffaut, 1984 "Je n'ai pas très envie de parler de cette photo... Il disait: 'On ne peut filmer que ce qu'on aime.' C'est toujours une de mes phrases cultes. Et je pense aussi que l'energie, la passion qu'il avait pour ce métier est quelque chose qui m'a définitivement marquée."
La Débandade, 1999 "Moi qui suis tourmentée, timide, j'aime les gens comme Claude qui prennent le pouvoir. Ça me rassure. Et puis, cet instinct, cette liberté, cette insolence... On a tourné La Débandade dans une très belle villa du côté de Boulogne. J'avais perdu ma mère, jétais désespérée, et je retrouvais Claude le matin. Je l'embrassais, comme s'il avait été toute ma famille."
Rien que Des Mensonges, 1991 "Je n'ai pas revu Rien que des Mensonges, mais je me souviens que ce tournage était une joie. Comme on était deux timides, Alain Bashung et moi, cela a commencé par être délicat. Il me mettait en boîte, il m'appelait 'la grande dame du cinéma français', je détestais ça! Et puis après, on a beaucoup parlé. Je rencontre peu de gens après les tournages, mais pour certains, leur marque reste indélébile. Dont la sienne."
Huit Femmes, 2002 "J'ai traversé beaucoup de films, comme Huit Femmes, comme de grandes vacances. Et puis il y avait cette scène, le baiser avec Catherine Deneuve. Quand j'étais sur elle, je lui disais: 'je suis une fausse maigre'. Ça me faisait peur, je n'avais jamais embrassé une femme, mais Catherine a cette qualité d'anoblir les choses. Heureusement que mon premier acte homosexuel était avec elle."
"Un Certain Regard, avec Fanny Ardant" - Magazine "Gala"

Comentarios

Ani dijo…
Es-pec-ta-cu-lar!!! Una joyita!!
Filmes inolvidables. En especial, para mí "Huit Femmes".

Besos A!!!!

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Chat con Fanny Ardant publicado en Le Journal "Libération"

► CHAT CON FANNY ARDANT PUBLICADO EN LE JOURNAL "LIBÉRATION" DE FRANCIA