En una entrevista realizada por Antonella Boralevi (escritora, periodista y guionista italiana de reconocida fama) a Fanny Ardant, a la que tituló "La Calamidad de los hombres" nos da a conocer una faceta de la diva francesa, de quien dice sentir mucha curiosidad.
"Sentía mucha curiosidad por ella. Sobre todo porque había sido el gran amor de Truffaut y Truffaut, que no me ha conocido, es un amor mío, virtual. Un amor de la cabeza, porque no puedo imaginármelo en una cama. Me hubiera gustado escucharlo por horas y horas, mirarlo escribir sus apuntes, en el caos ordenado de su escritorio (que he visto en varios documentales), compilar para él los recortes de los diarios en su enorme archivo; y me quedaría como si fuera alguien que tiene el amor correspondido de su gran amor, como Truffaut.
Fuimos a comer juntas a una trattoria de la calle Santo Spirito. Ella estaba tranquila, lenta en sus movimientos, como si la paz que tenía dentro se reverberara en torno a ella. Un rostro largo, extraño, con un aire masculino, sobre un cuerpo de elástico: quizás sea esto que hace enloquecer a los hombres, una especie de llamado indefinido, de iguales con iguales.
Me ha contado de sus tres hijas, que tuvo con tres hombres distintos, y a los cuales no ha vuelto a ver; de cómo se juega, de cómo se habla. “Una casa de mujeres”, ha dicho “te gustaría”.
Habíamos hablado de ternura, de cosas que enseñar a las hijas, de los “fagioli all’uccelletto” (porotos al pajarito), de los zapatos de Caovilla, esos con la serpiente de strass que se atan a los tobillos.
Yo la miraba, y trataba de entender su secreto.
Luego de comer, nos fuimos y había sol, sobre Lungarno. Habíamos paseado dentro de la belleza perfecta de Firenze, y estaba San Miniato en la luz azul, con su música de mármol. Ella disfrutaba todo.
No le faltaba nada. No le faltaba Truffaut, no le faltaba un hombre, su hombre, para compartir la belleza, para gozarla.
“¿Pero tu sabes estar sola, sin un hombre?” le dije, de improviso.
Ella se giró, me miró con esos ojos brillosos. “Los hombres son accesorios”, dijo. Y yo comprendí por qué ella hace enloquecer a todos".
Muchas Gracias por la traducción a la tana Ana Maria y a Antonella Boralevi www.antonellaboralevi.itFuimos a comer juntas a una trattoria de la calle Santo Spirito. Ella estaba tranquila, lenta en sus movimientos, como si la paz que tenía dentro se reverberara en torno a ella. Un rostro largo, extraño, con un aire masculino, sobre un cuerpo de elástico: quizás sea esto que hace enloquecer a los hombres, una especie de llamado indefinido, de iguales con iguales.
Me ha contado de sus tres hijas, que tuvo con tres hombres distintos, y a los cuales no ha vuelto a ver; de cómo se juega, de cómo se habla. “Una casa de mujeres”, ha dicho “te gustaría”.
Habíamos hablado de ternura, de cosas que enseñar a las hijas, de los “fagioli all’uccelletto” (porotos al pajarito), de los zapatos de Caovilla, esos con la serpiente de strass que se atan a los tobillos.
Yo la miraba, y trataba de entender su secreto.
Luego de comer, nos fuimos y había sol, sobre Lungarno. Habíamos paseado dentro de la belleza perfecta de Firenze, y estaba San Miniato en la luz azul, con su música de mármol. Ella disfrutaba todo.
No le faltaba nada. No le faltaba Truffaut, no le faltaba un hombre, su hombre, para compartir la belleza, para gozarla.
“¿Pero tu sabes estar sola, sin un hombre?” le dije, de improviso.
Ella se giró, me miró con esos ojos brillosos. “Los hombres son accesorios”, dijo. Y yo comprendí por qué ella hace enloquecer a todos".
Comentarios
Qui est-ce ? Que dit-elle ? Aaaaah, il faut que j'apprenne l'espagnol !ihi
"Besitos"!
c coco. Ca fait longtemps que je te laisse pa de commentaires, je suis une ardantique rebelle!! :p mais je te suis tsj tjs, n'importe où je sois..je me souviens de cette interview, je l'avais lu à l'époque et la journaliste, que je n'aime pas spécialement, en avait parlé à la télé.. Madame Ardant l'avait fasciné enormement.. elle fascine tout le monde, comme d'habitude, nous comprises.. ;)
je t'embrace très très fort,
à bientot ma belle,
gros bisous de l'azure italie
quelle belle très belle surprise de te rencontrer ici dans le refuge ardantique !! pour moi est très important d'avoir à mon côté beaucoup de ardantiques rebelles!! C'est vrai, ca fait longtemps que tu me laisse pas de commentaires. De toute façon, je ne t'ai oublié jamais. Gracias du fond de mon coeur por estar aquí!!
L'interview d'Antonella a été pour la TV? Fanny a été là? a-t-il été pour une revue? la façon de réfléchir de Madame Ardant est super intéressante !! Enrichit, ouvre le pensée, ouvre la liberté de penser.
Je t'embrasse très très fort aussi Coco!! À tout à l'heure et gros bisous de la belle Argentine !! ;)!! (pardon pour mon laid français,hihi)Chau !!
Antonella Boralevi et le secret de Fanny Ardant.
Dans une entrevue effectuée par Antonella Boralevi (auteur, journaliste et guionista italien de renommée reconnue) à Fanny Ardant, à auquel il a intitulé "la Calamité des hommes" nous fait connaître une facette de la diva française, dont il dit de sentir beaucoup de curiosité. "Il sentait beaucoup de curiosité par elle. Surtout parce que ça avait été le grand amour de Truffaut et Truffaut, qui ne m'a pas connue, est mon amour, virtuel. Un amour de la tête, parce que je ne puis pas me l'imaginer dans un lit. J'aurais aimé l'écouter par des heures et des heures, le regarder écrire ses notes, dans le chaos ordonné de son bureau (que j'ai vu dans plusieurs documentaires), compiler pour lui les coupures des journaux dans ses archives énormes ; et resterait comme si c'était quelqu'un qui a l'amour correspondu de son grand amour, comme Truffaut.
Nous avons ensemble allé manger à une trattoria de la rue Saint Spirito. Elle était tranquille, lente dans ses mouvements, comme si la paix qu'il avait à l'intérieur se réverbérait autour d'elle. Une longue face, étrange, avec un air masculin, sur un corps d'élastique : c'est peut-être ceci qui fait affoler aux hommes, une espèce d'appelé indéfini, d'égaux avec égaux. Elle m'a comptée de ses trois filles, qu'elle a eues avec trois hommes différents, et à auxquels il n'a pas vu à nouveau ; de comment il est joué, de comment on parle. "Une maison de femmes", a dit "tu aimerais".
Nous avions parlé de tendresse, de choses enseigner aux filles, des "fagioli all'uccelletto" (haricot au petit oiseau), des chaussures de Caovilla, ceux-là avec le serpent de strass qui sont attachés ce qui est chevilles.
Je la regardais, et l'essayait de comprendre son secret.
Après manger, nous sortons et il y avait le soleil, sur le Lungarno. Nous avions marché dans la beauté parfaite de Florence, et était San Miniato dans la lumière bleue, avec sa musique de marbre. Elle jouissait de tout.
Elle ne lui manquait rien. Elle ne lui manquait pas de Truffaut, elle ne lui manquait pas un homme, son homme, pour partager la beauté, pour jouir elle.
"Mais sais tu être seule, sans un homme?" je l'ai dit, à l'improviste. Elle a été tournée, elle m'a regardé avec ces yeux humides. "Les hommes sont accessoires", a dit. Et j'ai compris pourquoi elle fait affoler tous ".
["Hej", c'est suédois! ;)]
Merci Ani, j'adore les traductions Babelfish! :) The Spanish AND French at the same time makes me understand much more. :) Interesting, this interwiev...
Querida Mily, even if I don't comment all the time, I keep checking in on you blog every now and then. :)
Un abrazo grande!
Cette Antonella à l'air passionnée, et romanesque...Vraiment intéressant en effet !
ps : qu'est ce que c'est que "fagioli all'uccelletto" (haricot au petit oiseau) " ???!!!
Et les "chaussures de Caovilla" ?
Un abrazoooo!!!!
comme raconte Coco, qui vit en Italie, Antonella a parlé de sa fascination par Fanny.
Ani sait qui est "polenta con petits oiseaux"
Besitos y á tout á l'heure!!
Voilà "fagioli all'uccelletto":
http://www.hotelapisa.it/img/Fagioli.jpg
C'est une recette italienne, bien qu'on n'utilise maintenant pas petit oiseau (heureusement!).
Et "chaussures de Caovilla":
http://www.lefabrique.es/revista/uploaded_images/caovilla3-720426.jpg
Caovilla c'est une marque (de René Caovilla).
Besos!!
•En relisant l'interview, cette révélation me frappe “Los hombres son accesorios”... Fanny pale tellement toujours tellement bien d'amour et de désir que cette phrase est un mystère. Subversive Fanny...
?En releyendo la entrevista, esta revelación me afecta: "Los hombres su accesorios"... Fanny pala tanto siempre tanto bien amor y deseo que esta frase es un misterio. Subversiva Fanny...
Abrazo!!!
* "HABLA"
Besitos para todo el Mundo Ardántico!
sí, yo supuse que era parle y no pale porque yo ya puedo corregir francés chicas, jajaja !!!!. estoy feliz porque yo comprendo cada vez más la lengua francesa. es más, cuando viajo en subte yo traduzco las frases de la publicidad. Estoy completamente loca.
Besitos para todo el Mundo Ardántico!
Ojalá que todos los locos fueran así, amiga.
Belle folie, Mily!!. Alors j'aussi, haha!.
Je l'espère que tous les fous soient ainsi, mon amie.
Besos!!!!