La comédienne, qui est passée derrière la caméra, lance ce soir, le
festival des Œillades, au théâtre des Lices, avec son film, en
avant-première, «Cadences obstinées».
Ce soir, le festival des Œillades s’ouvre sur le film «Cadences
Obstinées», la deuxième réalisation de Fanny Ardant dans laquelle elle
dirige Asia Argento, Nuno Lopes ou encore Gérard Depardieu. La
comédienne passe de l’autre côté des caméras et sera présente sur la
scène du théâtre pour rencontrer les festivaliers.
Le premier contact entre Fanny Ardant et l’équipe du festival des
Œillades s’est fait par une affiche. Dans les couloirs du marché du
film, elle attire les regards de Claude et Monique Martin. La suite est
question d’organisation et d’adaptation face à une personnalité
troublante et désireuse de partager son univers. «Nous avons pris
contact avec Alfama, le distributeur, en septembre», relate Monique.
«Nous n’avions jamais travaillé ensemble mais l’accueil a été très
favorable. Elle a vraiment à cœur de défendre son film». La projection
est choisie pour faire l’ouverture. Initialement prévue un mardi, elle
est exceptionnellement avancée au lundi, afin de rentrer dans le
planning serré de l’artiste. Ce soir, le tapis rouge lui sera donc
entièrement dédié. Sur l’écran, «Cadences obstinées», dont la sortie est
annoncée en janvier, est un film esthétisant où les plans se ressentent
comme un tableau.
A l’issue de la projection, Fanny Ardant prendra le temps d’échanger
avec le public. Si les organisateurs ont eu peu l’occasion de discuter
plus avant avec elle, une rencontre au dernier festival d’ Auch les a
rassuré dans sa capacité à tenir une salle en haleine, exacerbée par sa
fonction, cette fois-ci, de réalisatrice. «Au delà de sa voix qui pose
d’emblée le personnage, elle est une débatteuse très intéressante. Ses
discussions sont vivantes, animées. Elle s’intéresse à tout l’aspect
technique, le point de vue, la lumière». La soire s’annonce envoutante.
Ce soir 20h30 au théâtre des Lices
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